La protection de l'environnement et la qualité de vie ont-elles un prix ?
Nous sommes en 2001 février
La redevance que la commune perçoit rapporte annuellement quelques millions de " francs " qui s'amenuiseront au fil des fermetures des zones d'exploitation ( peut-être la zone A prochainement). Un contrat ne se rompt pas aussi facilement que l'on pense et cette masse financière est devenue presque indispensable pour le fonctionnement de la commune.
Vu la quantité de déchets qu'ils enfouissent journellement, le site serait plein dans 3 ans .
Mais les sociétés gérantes ne vont pas lâcher la poule aux oeufs d'or. La zone A a déjà quelques mois de retard pour sa fermeture. La préfecture autorisa l'an passé un enfouissement supplémentaire de RBA allant au-delà de la date d'arrêt de la zone C suivant le contrat d'exploitation initial.
A cette époque, la commune se penche sur un mode de traitement futur de nos déchets Un incinérateur risque de voir le jour, proche du littoral.
Un incinérateur amène deux systèmes de traitement :
l'ncinération proprement dite qui sous- entend dioxine et l'autre enfouissement de mâchefers ( cendres) gavées de métaux lourds.
Mais la planche de salut se trouve sur Audenge avec sa décharge une solution facile et pas chère.
Pour favoriser l'extension , premier temps l'achat d'une parcelle et ensuite un arrêté prefectoral donnant l'aval de l'administration et l'affaire est jouée. Normalement il faudrait une enquête publique, quelques études d'impact sur l'ENVIRONNEMENT, mais généralement ils ne s'arrêtent pas à ces détails. Et surtout des travaux importants s'effectuent aux alentours du CET .....