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C'est en 1973 que commence l'histoire, une étude géologique est en cours, un avis favorable est donné pour un dépôt d'ordures provisoire. La nappe phréatique se trouve à 1m70.
Le 6 février 1974 : une autorisation préfectorale est délivrée à "titre temporaire" à la commune sur une surface de 40 ha, autorisant un enfouissement à 1m50.
Cette autorisation s'accompagne d'un rapport hydrogéologique mentionnant que le sous sol est constitué de sable et recommande de ne pas creuser à plus de 1m50, or la nappe phréatique se déplace lentement vers le bassin qui est à environ 2 kms de la décharge.
La procédure d'ENQUETE PUBLIQUE n'existe pas encore elle sera crée en 1983 par la loi BOUCHARDEAU.
De 1974 à 1981 : les apports d'ordures sont faibles.
Le 18 octobre 1993 : autre arrêté préfectoral
De 1981 à 1995 C'est une société qui prend en charge l'exploitation.
En 1995 : le contrat avec cette société est résilié car celle-ci à déchargé sans autorisation des milliers de tonnes de résidus de broyage automobile.
Le 17 février 1997 : autre arrêté prefectoral étant donné l'augmentation des tonnages réceptionnés sur cette décharge, tenant compte également de l'évolution de la réglementation sur les décharges.
(circulaire du 11 mars 1987)
Trois zones d'enfouissement sont donc crées avec des dêchets différents et exploitations différentes.
Personne n'obLige la commune à déposer une nouvelle demande d'autorisation ' ETUDE D'IMPACT ET ENQUETE PUBLIQUE ' seulement un arrêté complémentaire est mis à jour.
Ce 17 février 1997 est le départ d'une extension considérable de l'activité de la décharge
TROIS autres arrêtés préfectoraux vont suivre mais qui modifient énormément la gestion et les équipements de la décharge.
- l'arrêté du 3 juillet 1997 autorise la création d'un centre de tri et d'une plate forme de compostage de déchets verts et d'alvéoles spécifiques pour les déchets d'amiante -ciment
- l'arrêté du 28 octobre 1999 autorise l'extension de l'origine géographique des déchets réceptionnés à tout le département de la gironde.
- l'arrêté du 17 octobre 2000 autorise la réception des mâchefers provenant des usines d'incinération des départements limitrophes de la gironde.
Derni?re modification le 04-11-2008 ? 13:20:19
marie
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le 27 avril 2004 nouvel arrêté prefectoral pour tenter d'abroger les arrêtés ci-dessus et ce à partir de 97.
Le tribunal administratif de bordeaux annule le 11 avril 2006 ces arrêtés prefectoraux illégaux de 1997 à 2004.
marie
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Donc la décharge a vécu pendant 30 ans avec des arrêtés successifs chancelants qui prescrivaient seulement des mesures complémentaires,mais devaient instruire les modifications envisagées comme des autorisations nouvelles (article 20 du décret du 21 septembre 1977).
La décharge a donc vécu sur un seul arrêté, extrémement peu restrictif, pas d'indication de tonnage, d'origine géographique, de date limite d'exploitation...
Théoriquement la décharge n'a plus d'existence légale...
Derni?re modification le 04-11-2008 ? 20:36:54
marie
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D'un simple dépôt d'ordures à risque en 1974, le site est devenu la plus grande décharge d'aquitaine en 2001
marie
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Pourtant il n'y a pas si longtemps on nous a dit que tout était légal, deux personnes en particulier...pas de la nouvelle municipalité j'entend bien..
la musique c'est du bruit qui pense.
Victor Hugo
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eh oui on dit, on dit...
marie
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C'est un désaveu cinglant pour l'administration préfectorale qui a fait preuve de complaisance inadmissible envers la commune et les exploitants de cette décharge. Pendant des années l'administration n'a jamais sanctionné les pollutions et nuisances occasionnées par son exploitation mais elle a favorisé l'extension des activités de cette décharge en accordant ces arrêtés illégaux du faitdu non respect de la procédure administrative réclamant notamment l'élaboration d'une étude d'impact et le déroulement d'enquêtes publiques.
marie
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si l'administration préfectoral avait exigé de la commune dès 1997 le dépôt d'une demande d'autorisation complète avec étude d'impact et enquete publique cela aurait révélé au grand jour que le site ne pouvait accueillir une décharge et donc à arrêter l'exploitation.
marie
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Je plussoie :ff:
la musique c'est du bruit qui pense.
Victor Hugo
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ça arrangeait tout le monde malheureusement pour nous les audengeois!!
Quant aux nuisances olfactives, elles ne datent pas de 6 mois mais de 10 ans au moins et cela a empiré depuis 5 à 6 ans.
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Merci Victorine de venir sur mon blog et bienvenue.
Il y a beaucoup à dire sur la création et le développement de ce CET. Quand nous avons commencé à construire en octobre 2000, nous avons senti des relans bizarres, ma jeune voisine à l'époque, mais qui est partie maintenant, se demandait d'où venaient ces odeurs ? Voyez-vous elle aussi n'avait pas été informée de l'existence de cette montagne d'ordures. Les autres riverains déjà installés dans le lotissement à côté ou en face étaient déjà bien pollués et souffraient ...
Derni?re modification le 08-11-2008 ? 20:02:23
marie
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Les divers exploitants de la décharge avaient également intérêt à ne pas voir cette décharge fermée. La société D.... se débarrassait à bon compte de ses résidus de broyage automobile provenant de son installation au Pian Médoc, quant à la sté Edisit, elle pratiquait un dumping éhonté, en captant des marchés de syndicats intercommunaux girondins et extérieurs au département ( puisque les décharges de ces syndicats devaient fermer pour respecter la réglementation) compte tenu des prix imbattables qu'elle proposait avantageusement, du fait qu'elle n'avait pas à investir dans la mise aux normes des installations de décharge.
Le plus cynique est la position des collectivités, notamment celles du Bassin d'arcachon qui pratiquant la politique de l'autruche disposaient là d'un exécutoir commode et de proximité d'autant que le sytomog, le syndicat chargé de créer les centres de traitement de déchets nécessaires, allait de débâcle en débâcle jusqu'à sa dissolution.
BREF TOUT [b]LE MONDE AVAIT INTERET DE PROLONGER LA VIE DE CETTE DECHARGE SAUF LES RIVERAINS.[/b]
marie
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